C’est au prix d’une organisation minutieuse que l’Olympique Club de Dakar a mené à bien la 9e édition de son tournoi ITF. Matchs, accueil, restauration… Rien n’est laissé au hasard.
Pendant quinze jours, l’Olympique club de Dakar a ressemblé à une ruche. La 9e édition de Sénégal World Tennis Tour tournoi, qui s’est terminé avec le sacre de deux prodiges du tennis. Edoardo Barbalaco chez les garçons et Lili Grace Bachour du côté des filles,…
Le comité d’organisation avec à sa tête le Directeur du Tournoi Abou Berthé, est une machine bien huilée. A l’accueil, les bénévoles se sont relayés afin d’accueillir joueurs, staff et public. A leur poste dès 8h30, car chaque personne entrant au club devait se présenter à l’accueil.
Pas moins d’une dizaine de jeunes du club, formés comme ramasseurs de balles, ont effectué des rotations, par groupes de 4.
En binôme à l’accueil, les bénévoles organisent justement le planning des navettes. Un chauffeur, fait les courses pour aller chercher et ramener les joueuses et joueurs à l’hôtel en fonction de leur planning de matchs et d’entraînement.
Autre planning à gérer, celui des joueuses ou joueurs voulant s’entraîner. Il faut leur trouver des créneaux et des joueurs pour partager les terrains d’entraînement. Pour que tout se passe bien, le club proposait un prêt de balles avec caution.
Mettre la main à la pâte
Le bar, la restauration, le service sont aussi des aspects essentiels durant le tournoi. Chaque midi, c’est le rush. Il faut prendre les commandes, remplies sur des feuilles nominatives, préparer les repas et servir sur un plateau. En comptant toutes les joueuses et joueurs, les bénévoles du club, les coachs, les visiteurs, c’est encore un nombre considérable de personnes que le personnel de la restauration et du bar doit gérer. Sur cette quinzaine, parmi son personnel l’Olympique club compte deux cuisiniers et trois filles au service. C’est un service continu et une cadence soutenue que Abdoulaye et Pathé, le chef et son second, doivent affronter. Le restaurant fait environ une centaine de couverts le midi, en début de semaine. En plus de ce service, un autre est proposé le soir, ce qui change par rapport au fonctionnement du club le reste du temps : à table, on retrouve une vingtaine de convives, essentiellement les arbitres, des salariés et quelques bénévoles. Les deux cuisiniers ont également dû mettre la main à la pâte pour préparer des rafraîchissements à certains clients qui viennent pour les autres activités que proposent le club notamment : fitness, Rpm etc. Concernant les joueuses ou joueurs et leurs raquettes, Youssou Berthé moniteur et par ailleurs cordeur du club et du tournoi, a répondu présent, et était à la disposition des joueuses et joueurs, de la veille du tournoi au soir de la finale. Il a eu une centaine de cordages à poser, les joueuses ou joueurs lui fournissant leurs bobines. Seule une, l’Allemande Daria, a dû en racheter une …
Visiblement, cette jeune joueuse issue des qualifications n’avait pas prévu de rester huit jours à Dakar et de disputer un total de dix matchs, en ajoutant le double !
Éviter les faux rebonds
Pour veiller au bien-être des joueuses, une équipe médicale de deux médecins et un kinésithérapeute s’est relayée. Ils sont disponibles pour recevoir les joueuses avant les matchs et prévenir les blessures. Il leur est également arrivé d’être appelé par le juge arbitre international pour intervenir au beau milieu des matchs, en cas de blessure d’un joueur, ou de fortes douleurs.
Les courts sont bichonnés durant toute la quinzaine du tournoi. Pour cela, Cheikh Berthé et son équipe de bénévoles du club, passe chaque jour le balai pour les rendre propres. Afin de répartir, pour limiter la formation de petits tas compacts provoquant les faux rebonds Tout au long du tournoi, les bénévoles et le personnel du club, investis et à l’écoute, ont permis de mener à bien cette 9e édition de l’ITF Sénégal World Tennis Tour, en partageant des moments chaleureux et conviviaux, et en surmontant une fatigue bien légitime à l’arrivée.
Limamoulaye Ndiongue
